Prise en charge de la douleur
La prise en charge de la douleur est une priorité des équipes soignantes.
Cette prise en charge s’appuie sur :
- Son évaluation : intensité, répercussions et ses différentes composantes (physique, psychologique),
- L’information donnée au patient sur les mesures mises en oeuvre pour la soulager ou pour la prévenir,
- La prescription de traitements médicamenteux et non médicamenteux.
- Une bonne communication soignant / patient qui permet d’adopter la stratégie la plus adaptée.
Le CLUD
Le Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) veille aux bonnes pratiques de prise en charge en sensibilisant les soignants à l’évaluation de la douleur chez tous les patients, à l’application des stratégies antalgiques adéquates. Il diffuse et réactualise les différents protocoles de traitement de toutes les douleurs, qu’elles soient liées à la maladie, aux soins ou qu’elles soient psychologiques.
Des programmes de formation des personnels à la prise en charge de la douleur (évaluation, écoute, thérapeutiques) sont régulièrement organisés.
Accès au dossier médical
« L’accès aux informations relatives à la santé d’une personne (…) est demandé par la personne concernée, son ayant droit en cas de décès de cette personne, la personne ayant l’autorité parentale, le tuteur ou, le cas échéant, par le médecin qu’une de ces personnes a désigné comme intermédiaire.(…) »
En pratique, pour obtenir la communication de son dossier, le patient doit en faire la demande auprès du directeur de l’hôpital.
Consultation du dossier sur place
Lorsqu’un patient ou résident souhaite une simple consultation de son dossier (sans remise de copie), il peut en faire la demande auprès du médecin responsable du service. Dans ce cas, la consultation sera faite sur place et en présence du médecin dans les délais fixés par la loi.
Communication du dossier
Lorsqu’un patient ou résident souhaite la communication de son dossier médical, il doit en faire la demande écrite auprès directeur de l’établissement.
Communication du dossier patient ou résident sous tutelle
Le droit à l’information sur l’état de santé du majeur étant exercé par son tuteur, ce dernier doit en faire la demande écrite auprès directeur de l’établissement par l’intermédiaire du formulaire de demande d’accès au dossier médical.
Droits du patient
Droit à la confidentialité
L’hôpital garantit le secret des informations à caractère médical et social des patients et des résidents.
Cette obligation s’applique à tous les professionnels ainsi qu’aux bénévoles intervenant dans l’établissement.
Il est possible de demander à ce que la présence d’un patient dans l’établissement ne soit pas communiquée.
Droit à l’information
Le patient et son entourage sont en droit d’être informés de l’état de santé de la personne hospitalisée, à chaque étape de la prise en charge.
Cela concerne les examens, les traitements, les actes de prévention proposés, leur utilité, leurs conséquences et risques éventuels.
Cette information est personnellement donnée par le praticien du service. Le patient peut être assisté par la personne de son choix lors de cet entretien.
A la sortie, le patient recevra les informations nécessaires à la continuité de ses soins.
Le service hospitalier tient le médecin traitant informé de l’état de santé du patient.
Consentement aux soins et Personne de confiance
Les décisions concernant vos traitements, seront prises en concertation avec le médecin.
Cependant, vous pouvez désigner par écrit une personne de confiance (un parent, un proche, votre médecin traitant…), qui sera consulté si une décision médicale doit être prise à un moment où il vous serait difficile d’exprimer votre volonté. Elle pourra également vous accompagner et vous assister dans vos démarches et décisions.
Cette désignation sera valable pour la durée de votre hospitalisation mais pourra être révoquée à tout moment, sur simple demande de votre part.
Directives anticipées
Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, rédiger des directives anticipées.
Elles sont la formulation par écrit des volontés de la personne hospitalisée, dans l’hypothèse d’une situation extrême où elle n’est plus en état de l’exprimer par elle-même.
Elles seront consultées préalablement à la décision médicale et leur contenu prévaut sur tout autre avis non médical.
Elles permettent la prise en compte, par l’équipe médicale, des souhaits thérapeutiques relatifs à la fin de vie.
Un document est à disposition dans les services de soins.
Plaintes et réclamations
Tout usager est en droit d’adresser une plainte ou une réclamation orale ou écrite au représentant de l’établissement. L’ensemble des plaintes et réclamations fait l’objet d’une réponse dans les meilleurs délais.
S’il le souhaite, le plaignant a la possibilité de saisir un médiateur.
Le médiateur médical est compétent pour les plaintes ou réclamations relatives à l’organisation des soins et au fonctionnement médical du service, tandis que le médiateur non médical est compétent pour les autres plaintes ou réclamations. Si une plainte ou réclamation intéresse les deux médiateurs, ils sont simultanément saisis.
Le service qualité et relations avec les usagers de l’établissement instruit les plaintes et réclamations.
La Direction organise une rencontre avec le plaignant et le médiateur compétent, dans les huit jours suivant la saisine. Si la plainte ou la réclamation est formulée par un patient hospitalisé, la rencontre doit intervenir avant sa sortie de l’établissement.
Suite à la rencontre avec le plaignant, un compte-rendu est adressé au président de la Commission des Usagers (CDU) ainsi qu’au plaignant.